Du côté des PME, on reproche souvent aux banques d’être trop exigeantes en matière de sûretés et de garanties personnelles, en même temps que trop restrictives quant à l’aménagement des facilités de découvert, précipitant la défaillance des entreprises les plus jeunes et les plus fragiles dès le premier « accident » de chiffre d’affaires. On déplore la frilosité des banques. On se plaint de vivre sous constante surveillance.
Ces reproches ne sont certainement pas sans fondement et sans doute correspondent-ils à de nombreuses situations vécues. Ils ne peuvent être généralisés cependant sauf à croire que le marché des PME représente un marché homogène – ce qu’il n’est pas ! En France, environ 2 millions et demie d’entreprises sont des PME, ce qui représente 96 % des entreprises. Autant dire que sous le même terme de « PME », on regroupe des entreprises dont le risque financier, les besoins et les perspectives de développement sont radicalement différents, voire opposés. Or, loin de se retirer de ce marché, les banques y interviennent depuis plus de dix ans de manière de plus en plus ciblée et diversifiée. A cet égard, l’offre aux PME est un secteur particulièrement dynamique, qui dessine de nouveaux contours à l’industrie bancaire, d’autant qu’elle recouvre le financement de l’innovation et ses enjeux.
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