C’est la principale conclusion d’une étude Future of seamless banking, menée aux Etats-Unis et au Canada et récemment publiée par le cabinet Shkatani Lacroix, spécialisé dans le design stratégique de l’expérience client.
L’année dernière, les fermetures d’agences se sont accélérées en Amérique du Nord. Pourtant, 32% des personnes interrogées déclarent se rendre au moins une fois par semaine en agence et, pour 70% des répondants, l’agence et ses chargés de clientèle demeurent le principal canal de la relation bancaire.
- Les canaux, physiques et digitaux, s’ajoutent plutôt qu’ils ne se remplacent. Les plus jeunes élisent plus facilement le mobile comme premier canal d’interaction. Cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas en demande d’interactions humaines plus poussées.
- Dans un cadre omnicanal, justement, l’agence reste le plus performant pour équiper les clients. Une opportunité qui reste mal exploitée : 39% des répondants se rendraient davantage en agence si les horaires d’ouverture étaient aménagés.
- L’agence est en fait désormais le principal outil de fidélisation des banques. Parmi les 15% de répondants ayant changé de banque l’année dernière, 31% l’ont fait suite à la fermeture de leur agence dans leur ancienne banque.
Conclusion : de plus en plus, les services proposés ou non en agences vont devenir le premier marqueur de différence entre les banques. Nous l’avons souligné il y a plusieurs mois, c’est là tout le pari que font des établissements comme JP Morgan Chase.