Description
En France, la carte bancaire est, de loin, le moyen de paiement le plus utilisé. Nous effectuons avec elle 20 paiements par mois de 28 € en moyenne, de plus en plus sans contact (86% des Français y ont recours) et 1,5 retrait. Toutefois, 64% des Français utilisent encore des espèces chez les commerçants et nous sommes moins nombreux (19%) à utiliser notre mobile pour régler nos achats qu’à faire des chèques au moins une fois par mois (24%). Seulement 37% des 18-24 ans ne font pratiquement plus de chèques ; tandis que 15% des Français se rendent encore en agence pour effectuer des virements.
Au fond, depuis quinze ans, le paysage des paiements n’a pas beaucoup changé. En ce domaine, les évolutions sont lentes. Quinze ans, c’est le temps qu’aura pris le paiement sans contact – la principale évolution – pour s’imposer.
Conservatisme ? Certainement pas. Car, parallèlement, nos modalités de dépense et d’achat évoluent bien plus rapidement. On s’en rend assez peu compte car les banques demeurent focalisées sur les moyens de paiement qu’elles délivrent, plutôt que sur les usages d’achat, qui dépendent beaucoup moins d’elles. Et vis-à-vis desquels elles accusent même un certain retard.
Nous allons ainsi nous intéresser ici à dix nouveaux usages qui se développent en réponse à diverses attentes et considérer quelles solutions et évolutions ils suscitent :
1/ Ne pas avoir ses moyens de paiement sur soi.
2/ Ne pas avoir à sortir ses moyens de paiement.
3/ Se faciliter la vie en enregistrant ses données bancaires sur des sites marchands.
4/ Ne pas avoir à s’occuper de payer.
5/ Associer aux paiements leurs données contextuelles.
6/ Dépenser avec des garde-fous psychologiques.
7/ Bénéficier de paiements « intelligents ».
8/ Tenir compte des perspectives de revente.
9/ Payer facilement et instantanément à plusieurs.
10/ Se protéger de l’inflation.