Des banques françaises dont les traitements sont presque entièrement externalisés (y compris auprès de leur maison mère), cela existe. Boursorama en fournit un très bon exemple qui, avec une maturité rare sur cette question, publie la liste détaillée de ses prestataires :
Source : Document de référence 2011, p. 17.
L’établissement donne même le détail des modes de facturation contractuellement fixés avec ses prestataires :
Source : Document de référence 2011, p. 18.
On le voit, pour un établissement comme Boursorama, son développement, ses investissements, son contrôle interne, ses recrutements doivent être envisagés en tenant compte de tout un écosystème de prestataires et de partenaires ; ce qui bouscule beaucoup de repères classiques de l’industrie bancaire.
Comme nous nous efforçons de le souligner, c’est en ceci que l’outsourcing (ITO et surtout BPO) est devenu une réalité décisive pour les banques ; qui est loin de se limiter au cas d’une banque en ligne comme Boursorama.
Pourtant, l’externalisation demeure un sujet comme honteux en France, synonyme de délocalisation dans des pays à bas coûts, ce qui n’en représente néanmoins qu’un aspect et pas le plus essentiel.
Guillaume ALMERAS/Score Advisor