C’est le constat – étonnant, compte tenu de l’importance de ce pourcentage – que l’on peut tirer de l’étude IFOP « Les Français, leur banque, leurs attentes » (2° partie) que vient de publier la Fédération bancaire française.
Des résultats de l’enquête, il ressort en effet que si les Français se déclarent encore plus vigilants par rapport à la sécurité de leurs comptes que vis-à-vis de leur mobile, de leurs clés ou de leurs papiers d’identité, ce qu’on peut facilement comprendre, de 20% à 40% ne semblent pas particulièrement sensibilisés aux dispositifs de sécurité mis en place pour les protéger.
Ainsi, 23% ne savent pas dire si leur banque a mis particulièrement en place de tels dispositifs et 15% pensent que non. De sorte que 22% n’ont pas vraiment fait attention au développement de l’authentification forte et 19% n’y voient qu’une contrainte :
Pire encore, on note l’importance, en nombre, de ceux qui s’exposent par leurs pratiques à tomber facilement dans les escroqueries les plus grossières :
En conséquence, la FBF insiste sur la nécessaire pédagogie que les banques doivent mener. Mais face aux pourcentages que représentent encore de telles pratiques, cela peut-il suffire ? La question peut même être posée face à l’authentification forte, dont quelques premières statistiques montreraient qu’elle ne permet de déjouer qu’une fraude sur dix seulement (voir ici).
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