Wells Fargo a commencé à installer un nouvel interface sur ses 12 000 automates bancaires. L’opération devrait être achevée d’ici mai prochain.
Désormais, l’écran qui accueillera les utilisateurs tiendra compte de leurs habitudes et préférences :
Une balance de leur(s) compte(s) leur sera proposée :
Ils pourront consulter l’historique de leurs retraits du mois et des mois précédents et lui associer des objectifs de gestion de budget.
Tout cela n’a l’air de rien et ne représente en soi rien de franchement nouveau : à travers CyberMut, le Crédit Mutuel-CIC propose des options comparables. Mais, dès 2005, Wells Fargo a particulièrement investi sur les développements de ses automates – avec succès, puisque 87% des transactions que réalisent ses clients sur des automates ont lieu sur les siens, contre une moyenne de 70% pour les banques françaises. Et aujourd’hui, l’important est que Wells Fargo généralise cette approche et la propose comme une norme.
Si l’on tient compte en effet que, par leur nombre et par la fréquence de leur utilisation, les automates sont les premiers relais de contact direct, physique, avec les banques et donc les premières vitrines de ces dernières, l’initiative de Wells Fargo parait déterminante à plusieurs titres :
- dimension multicanale : une commodité et un design comparables à ceux des tablettes et des mobiles.
- Informatique : les automates bancaires sont interfacés en temps réel avec les SI centraux, lesquels sont pleinement orientés clients.
- Dimension relationnelle : simplification, personnalisation des relations. Ce sont là des tendances fortes dans l’approche des clientèles bancaires.
Au total, Wells Fargo introduit là un repère à ne pas ignorer.
T. LOWRY/Score Advisor