Moralscore est une app qui propose de comparer les entreprises par secteurs (limités à une dizaine à ce stade) et leur donne une note qui peut être personnalisée selon l’importance que les utilisateurs de l’app choisissent de donner aux différents critères de classement.
Ces critères sont nombreux et couvrent un champ très large : respect de l’environnement, rémunérations, usage des technologies, fiscalité, … A l’instar du Nutri-Store, il s’agit de savoir ce qu’on achète ou plutôt à qui. L’éthique personnelle devient ainsi un élément de décision éclairée.
A cet égard, Moralscore se penche particulièrement sur le choix d’une banque. Et les seules qui trouvent grâce à ses yeux sont les suivantes :
Toutes les autres ont une « Affinité éthique avec nos utilisateurs » mauvaise ou quasi nulle. En bas du classement, on trouve :
Un carnage !
Mais attention, il ne s’agit pas d’un sondage. Cela ne reflète pas les avis du public mais l’évaluation de Moralscore. Cependant, ce dernier ne fait que compiler les données accessibles de l’entreprise (sites Internet, informations boursières, rapports d’études, articles de presse, etc.). Et Moralscore affirme opter pour une posture bienveillante : « si une entreprise communique sur son site Internet sur un sujet précis, nous allons considérer que c’est vrai, sauf à nous prouver le contraire. »
C’est sans doute le principal intérêt du score qui est surtout un travail d’information pour qui veut mieux connaitre une entreprise dont il est ou pourrait être client, sans avoir le temps ou les moyens de rassembler toutes les informations la concernant. Et cette simple collecte organisée introduit de fait un éclairage tout à fait nouveau, qui deviendra peut-être décisif.
Il y a cependant une zone d’ombre. Moralscore déclare ne jamais contacter les entreprises, ni en amont ni en aval du scoring. Toutefois, celles-ci peuvent améliorer ce dernier, en commandant un rapport de réputation confidentiel assortis de conseils et de solutions, ce qui se traduira dans leur score. Bien sûr, cela est payant :
Enfin bon, si c’est éthique…