Le Centre Luxembourg for Finance le souligne, le rôle des CEO a beaucoup changé dans la banque.
Il leur faut désormais :
- Tenir compte de plus en plus d’informations et y réagir en un temps de plus en plus court.
- Intégrer à ses stratégies les évolutions sociétales – la responsabilité sociale et environnementale particulièrement.
- Prendre en compte des attentes de plus en plus fortes de ses collaborateurs.
- Employer des compétences de plus en plus techniques et disparates.
- Gérer des relations de plus en plus sensibles avec clients, personnels, actionnaires et autorités de tutelle.
Le rôle du manager est désormais d’assurer une communication en situation complexe, ainsi que la coordination de dimensions de plus en plus techniques. Avec une réactivité devenue elle-même décisive. De plus en plus déterminantes, les orientations et compétences technologiques ont besoin d’un chef d’orchestre. Au niveau du management de tête, elles ne peuvent plus être ignorée ou survolées.
Bref, le plan stratégique à cinq ans ne fournit plus le cadre managérial de référence – pour ne pas dire qu’il parait de moins en moins pertinent.
Ces évolutions, générales, frappent tous les domaines. Mais le secteur bancaire semble à la traine. Selon une étude de KPMG, 22% seulement des dirigeants de services financiers auraient vraiment conscience que leur rôle a changé.
Cependant, The Financial Brand vient de publier deux tableaux des grands challenges pour un panel international de dirigeants de banques.
Ceux qui les ont les plus occupés en 2022 :
Et ceux qui les attendent en 2023, parmi lesquels on note l’importance de la banque ouverte à des compétences et des offres tierces :
Incontestablement, ces challenges sont ceux, clairement technologiques, d’un secteur bancaire de plus en plus industrialisé.