Les cartes de plus en plus inséparables de dispositifs de maitrise des dépenses et de bien-être financier
Cela rejoint notre précédent billet dont, avec Money Story, Klarna fournit une très bonne illustration – même si le leader européen du BNPL se définit comme le leader de l’abandon générationnel des cartes de crédit (the global leader in the generational shift away from credit cards) !
Evolution des cartes de crédit : les tendances à suivre en 2023 (pour les abonnés)
Une carte de crédit qui ne sert qu’à régler des achats ne sera bientôt bonne que pour être exposée dans un musée ! Autour des cartes, les services se multiplient et Keynova, comparateur américain en matière de services financiers numérique, en distingue plusieurs de plus en plus souvent associés aux cartes. Nous en avons particulièrement relevé…
Bold Commerce: un monde sans étape finale de paiement
S’il y avait un challenge de la startup la plus foncièrement incapable d’expliquer clairement ce qu’elle propose, la canadienne Bold Commerce, nominée au Tech Fast 50 de Deloitte, au Retail Tech 100 de CB Insight, ainsi que parmi les entrepreneurs de l’année d’E&Y, serait certainement sur le podium.
Stripe gagne Amazon. A moins que ce ne soit le contraire!
Et cela illustre très bien comment les Big Techs vont pouvoir s’imposer vis-à-vis des banques.
News à suivre, confirmation de tendances 2022
Au fil de l’actualité, en vrac…
Dans les pays en développement, croire que l’inclusion financière se fait et se fera sans les banques est une idée reçue!
L’affaire paraissait pourtant entendue : face au faible dynamisme des banques dans les pays en développement, l’accès aux services financiers allait être assuré par les solutions de paiement par mobile portées par des fintechs ou des opérateurs téléphoniques (c’est le fameux modèle M’Pesa). Or cela n’a pas été le cas, selon une économiste de la Banque…
Le cash ne semble pas tout à fait prêt de disparaitre !
Dans son projet de budget pour 2023, le gouvernement italien conduit par Giorgia Meloni a récemment proposé de relever le plafond des transactions pouvant être réglées en espèces de 1 000 € (comme en France) à 5 000 €, ainsi que d’autoriser les commerçants à refuser les paiements numériques de moins de 60 €.